» Souffrant d’insomnie, échangerais matelas de plume contre sommeil de plomb ».
Pierre Dac (L’os à moelle)
Le sommeil est l’opposé de l’éveil. Nous passons 1/3 de notre vie à dormir.
Notre cerveau est programmé pour que nous dormions régulièrement et ceci plusieurs heures chaque jour. Le sommeil est indispensable à notre organisme et il permet d’assurer les fonctions nécessaires à notre développement et à notre santé. Le sommeil est impliqué dans l’apprentissage récent et la qualité de notre sommeil apporte une meilleure réponse immunitaire.
Une enquête menée en 2009 par l’Institut du sommeil et de la vigilance montre que près de 20% des français dorment moins de 7 heures par nuit.
20 à 30% de la population se plaint de troubles du sommeil dont 15 à 20% d’insomnies modérées et 9 à 10% d’insomnie sévère. Pour être considérée comme insomnie, il faut savoir un sommeil non récupérateur, des difficultés d’endormissement, des réveils nocturnes au moins trois fois par semaine et ceci depuis un mois.
La somnolence diurne excessive affecte près de 8% de la population, avec des conséquences directes sur la santé publique. Un décès sur trois sur la route est lié à un endormissement au volant. 5 à 7% de la population générale souffre d’apnées du sommeil et 8,4% présente un syndrome des jambes sans repos dont 2% de formes sévères et très sévères.
Le sommeil est organisé en 4 à 6 cycles de 90 minutes chacun.
Le sommeil se divise en sommeil lent et sommeil paradoxal :
Le sommeil lent correspond à environ 75% de la nuit. Il est décomposé en 4 phases :
– sommeil léger (2 phases)
– sommeil profond (2 phases)
Le sommeil paradoxal correspond à 25% de la nuit, c’est un sommeil à ondes rapides. C’est le moment de la nuit où nous rêvons.
A chaque fin de cycle, il y a une période de latence de quelques minutes avant de nous rendormir dans un autre cycle. C’est souvent à ce moment, que le sommeil ne reprend pas son cours normal.
Notre mode de vie affecte beaucoup plus notre qualité de sommeil : pollution lumineuse, temps de transport important, stress et pression du monde du travail, horaires décalés, travail de nuit, sollicitation par nos « objets numériques » : tablette, smartphone, ordinateur et télévision… Notre hygiène de vie est souvent chaotique et notre sommeil s’en ressent. Nous perdons notre rythme biologique.
– L’insomnie se caractérise par un sommeil de mauvaise qualité, difficulté d’endormissement, réveils nocturnes,
– L’hypersomnie,
– Les apnées du sommeil,
– Le syndrome des jambes sans repos,
– Le bruxisme (grincement des dents au cours de la nuit) …
Elle a largement sa place dans cet accompagnement. La cause d’insomnie la plus fréquente est le stress. Bien évidemment, des périodes de surcharge de travail, des tensions relationnelles vont augmenter ce stress. C’est ce qu’on appelle « l’insomnie réactionnelle ».
La sophrologie apporte une amélioration de la détente physique et mentale en prenant conscience de ce qui angoisse et stresse. Elle va donner des moyens : exercices de respiration, de relaxation en mouvement, de relaxation statique (siestes flash…) à mettre en place tout au long de la journée. Une bonne nuit de sommeil se prépare dès le lever !
Elle redonne des ancrages, la mise en place d’un « reconditionnement positif » afin d’éviter l’engrenage des ruminations et des messages envoyés au cerveau sur la crainte d’aller se coucher. La sophrologie va aider à reprendre contact avec son corps et ses sensations et ainsi anticiper sur les moments de somnolence.
Elle pourra également amener les personnes à mettre en place un processus d’habituation du masque dans le cadre d’apnée du sommeil, ce travail en sophrologie est particulièrement efficace et porteur de sens.
Agréée « Sophrologue sommeil » et formée par le docteur Luc AUDOUIN et Caroline ROME au CEAS (Paris)
Membre du Réseau Pôle Sommeil du CEAS
Par téléphone : 06 87 41 55 50
Par mail : geraldinehaegeli@orange.fr
Ou par : www.clicrdv.com/haegeli-geraldine
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